Travailler tout en restant « vraiment » vivant est bien notre plus grand challenge. On a si vite fait de se perdre dans un corps qui se fige…
Alors : vigilance, vigilance !
Souvent nous nous surprenons -mais le phénomène est parfois en place depuis un long moment- à être en apnée, à ne plus suivre le phrasé physiquement, ne plus accompagner nos gestes. La musique est morte et la difficulté s’accroît à chaque mesure!
Pourtant, de la même façon que notre corps debout, « immobile », oscille légèrement sur ses deux pieds pour garder son équilibre, notre corps assis doit être agi par ces oscillations. Nous reposons sur nos deux ischions (le bas de notre bassin) qui ne sont pas des surfaces larges et qui nous poussent justement à être en permanence en mouvement léger.
Quelque travail que nous fassions, nous devons rester en affût : si le corps s’arrête c’est qu’il y a un problème ! Nous sommes sans doute gagnés par le stress, la peur de ne pas y arriver, le mécanisme … Nous sommes dans la difficulté parce que notre but : un jeu et une interprétation toujours en recherche, s’est éloigné.
Il suffit de redonner à notre corps le droit d’être à nouveau dans sa respiration et son mouvement pour que nos principes d’écoute et de présence reviennent à leurs places.
Il suffit d’y penser… !!